LETTRE DU JEUDI 1 er DECEMBRE 2022

Cher·es adhérent·es,
Du 1er au 8 décembre (inclus), TOUS les personnels de l’Education nationale sont appelés à voter pour désigner leurs représentant·es dans les instances.
Organisées tous les 4 ans, ces élections déterminent la représentativité des syndicats dans l’Education Nationale et dans la Fonction publique.
Pour des élu·es de combat, qui ne se laissent pas faire face à l’administration, pour envoyer un signal fort : du 1er au 8 décembre, votons SUD éducation – Solidaires.
COMMENT VOTER ? Tutoriel avec vidéo, numéro d’aide
1- Sauf si vous êtes déjà « au point », nous vous conseillons de regarder cette vidéo qui vous explique en 3 minutes comment activer votre espace électeur et comment voter pour les scrutins de l’Éducation nationale, ainsi que ceux de l’enseignement supérieur et la recherche (CSA ministériel et CAPN).

2- Lors d’un test de vote au Rectorat, nous avons eu quelques sur­prises (et les res­pon­sables du Rectorat aussi !). Il sem­ble­rait que la pro­cé­dure soit ainsi :
– choi­sir l’un des scrutins ;
– cli­quer sur le bou­ton tout en bas des logos (qui doit s’ap­pe­ler « je vote » ou quelque chose de la sorte) ;
– remon­ter et cli­quer sur le logo du syn­di­cat pour lequel vous vou­lez voter pour ce scru­tin (bien sûr on espère que c’est SUD édu­ca­tion mais vous êtes libres !) ;
– puis il vous est demandé de cli­quer pour confir­mer votre vote ;
– et recom­men­cer pour cha­cun des autres scrutins.
Bref une pro­cé­dure peu intui­tive pour les étapes 2 et 3, même s’il est pos­sible qu’au final ces deux étapes soient inver­sées (ce qui serait plus intuitif).

3- Si mal­gré ce qui pré­cède vous n’ar­ri­vez pas à voter : vous pou­vez appe­ler ou faire un SMS le por­table du syn­di­cat – au 06.16.28.77.84 – et nous vous gui­de­rons (si jamais ça ne répond pas immé­dia­te­ment ou c’est occupé lais­sez un mes­sage et nous vous rap­pel­le­rons au plus vite).

4- Vous retrouverez une partie de ces informations et un formulaire d’assistance sur ce lien.

ATTENTION : vous avez à voter pour 3 ou 4 scru­tins (selon votre cas), n’en oubliez pas ! (voir ici pour savoir pour quels scru­tins vous avez à voter)

Pourquoi voter pour SUD édu­ca­tion (si vous n’en êtes pas encore convaincu·es, et pour déci­der vos col­lègues qui ne sont pas encore convaincu·es)
1- Vous pou­vez lire ici un résumé de qui nous sommes : un syn­di­cat de lutte ; un syn­di­cat de trans­for­ma­tion sociale et éco­lo­gique ; un syn­di­cat sur le ter­rain ; un syn­di­cat démo­cra­tique ; un syn­di­cat qui se bat sans com­pro­mis­sion contre la hié­rar­chie ; un syn­di­cat membre d’une union inter­pro­fes­sion­nelle, Solidaires.

2- Vous trou­ve­rez toutes nos reven­di­ca­tions ici (décli­nées en 24 rubriques).
3- Et si vous n’a­vez pas le temps de lire, vous pou­vez regar­der cette vidéo d’à peine plus d’une minute !

Nos listes pour ces élec­tions professionnelles
1- Vous trou­ve­rez nos listes pour les ins­tances natio­nales, ainsi que celle pour le CSA aca­dé­mique Orléans-​Tours, ici.
2– Vous trou­ve­rez nos listes pour la CAPA 2nd degré Orléans-​Tours (pour tous les enseignant·es dans le second degré, y com­pris en ensei­gne­ment pro­fes­sion­nel, ainsi que les CPE et les psy-​EN), pour la CAPD 1er degré du Loiret, et pour le CSA aca­dé­mique Orléans-​Tours, en pièces jointes.
3- Pour les contractuel·les, et donc pour chaque CCP (Commission Consultative Paritaire) concer­nant un type de contractuel·les, le scru­tin est « sur sigle », c’est-​à-​dire que le bul­le­tin de vote ne com­porte que le nom du syn­di­cat, et aucun nom de personne(s). Les syn­di­cats qui obtien­dront un ou plu­sieurs sièges seront char­gés de don­ner le nom de leurs représentant·es dans les semaines qui sui­vront les résul­tats des élections.
Et pour finir en images…
Les vidéos de SUD édu­ca­tion, vous pou­vez choi­sir et regar­der celle qui vous intéresse !

Un arpen­tage c’est une méthode d’é­du­ca­tion popu­laire pour décou­vrir un livre ensemble. On vous retrouve sur place pour les détails ! 

Une gestion démocratique de l’école

Un conseil des maître-​sse‑s ren­forcé : Contre des pro­jets mana­gé­riaux de plus en plus auto­ri­taires, nous pen­sons que c’est en équipe que l’on trouve des solutions !

Des direc­teurs, direc­trices qui ne sont pas nos supérieur-​e‑s hié­rar­chiques : l’exercice de la direc­tion d’école doit se faire dans un cadre col­lec­tif dont les moda­li­tés sont choi­sies par l’équipe ensei­gnante et votées lors des conseils.

SUD édu­ca­tion reven­dique l’a­bro­ga­tion de la loi Rilhac qui risque de chan­ger les rap­ports entre col­lègues dans les écoles, en don­nant aux direc­teurs et direc­trices une délé­ga­tion de com­pé­tences de l’au­to­rité aca­dé­mique. Le direc­teur ou la direc­trice doit res­ter un‑e col­lègue comme les autres.

Vers la direc­tion col­lé­giale : La répar­ti­tion des tâches dans l’é­cole per­met une cohé­sion, dans une rela­tion de tra­vail hori­zon­tale. La démo­cra­tie est une réa­lité qui se passe de hié­rar­chie, pour cela il faut des moyens en temps suffisants.

Pour cela SUD édu­ca­tion reven­dique : une nou­velle orga­ni­sa­tion du temps sco­laire pour les enseignant-​es (18 heures devant les élèves et 6 h de concer­ta­tion) qui per­met­trait d’avoir plus d’a­dultes que de classes.

Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.

Les refus de dis­po­ni­bi­lité, de temps par­tiel, des auto­ri­sa­tions d’absence et des stages syn­di­caux se mul­ti­plient depuis plu­sieurs années. En cause : le manque de remplaçant-​es qui est chro­nique dans le pre­mier degré et que l’effondrement du recru­te­ment n’est pas près de com­bler. Cela par­ti­cipe à une dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail des professeur-​es des écoles.

La mul­ti­pli­ca­tion des postes à pro­fil au mou­ve­ment inter­dé­par­te­men­tal comme dans les mou­ve­ments intra­dé­par­te­men­taux, qui met en concur­rence les enseignant-​es et opa­ci­fie les muta­tions, par­ti­cipe éga­le­ment à cette dégradation.

SUD édu­ca­tion reven­dique un arrêt de ce type de recru­te­ment et un retour à des com­mis­sions pari­taires qui per­met­trait une ges­tion trans­pa­rente de la mobi­lité des enseignant-es.

Le rem­bour­se­ment de tous les frais de dépla­ce­ment des per­son­nels RASED est un droit, reconnu par de mul­tiples juris­pru­dences. Il ne peut être condi­tionné à une absence de moyen ou à une limi­ta­tion fixée par enveloppe.

Les textes l’affirment, les tri­bu­naux le confirment.

SUD édu­ca­tion encou­rage et sou­tien­dra chaque agent·e qui sou­haite consti­tuer un dos­sier de rem­bour­se­ment de l’intégralité des frais enga­gés dans l’exercice de ses missions.

1 Procédure

Conditions à remplir

Les dépla­ce­ments pour les besoins de ser­vices doivent avoir lieu en dehors des com­munes de rési­dence fami­liale et de rési­dence admi­nis­tra­tive (et com­munes limi­trophes si elles sont des­ser­vies par un ser­vice de trans­port en com­mun public régulier).

Il faut être cou­vert par un Ordre de Mission Permanent pour l’année sco­laire : celui-​ci doit sti­pu­ler que l’agent‑e est autorisé·e à uti­li­ser son véhi­cule per­son­nel à des fins pro­fes­sion­nelles (pen­sez à le pré­ci­ser dans l’application Chorus).

La direc­tion SNCF, avec sa stra­té­gie du pour­ris­se­ment, a perdu face à la colère sociale des contrô­leuses et contrô­leurs SNCF. Depuis fin Octobre, un col­lec­tif autoor­ga­nisé, sou­tenu par cer­taines orga­ni­sa­tions syn­di­cales dont la fédé­ra­tion SUD-​Rail, ont déposé une alarme sociale pour aler­ter du malaise et de la colère qui touche cette pro­fes­sion et que sans réponses à leurs reven­di­ca­tions légi­times, un mou­ve­ment d’am­pleur aurait lieu avec des consé­quences impor­tantes sur le tra­fic ferroviaire.

Suite à une cam­pagne offen­sive menée sur les réseaux sociaux par la facho­sphère, notam­ment par des dépu­tés RN (dont celui exclu 15 jours de l’Assemblée pour ses pro­pos racistes) et par un syn­di­cat de com­mis­saires de police proche de l’ex­trême droite, la FNAC a cédé rapi­de­ment le 27 novembre aux pres­sions de l’extrême droite : elle a annoncé reti­rer de la vente la seconde édi­tion du jeu Antifa.

Le jeu col­la­bo­ra­tif Antifa, co-​édité par Libertalia et La Horde, a servi notam­ment de sup­port dans nos for­ma­tions Solidaires « Agir syn­di­ca­le­ment contre l’extrême droite », et nous le reven­di­quons. Le jeu pré­cise dans son pré­am­bule « Propos racistes, manifs homo­phobes, vio­lences fas­cistes, ça suf­fit : contre l’extrême droite, à vous de jouer ! ».

À par­tir de scé­na­rios ins­pi­rés de situa­tions réelles, c’est un excellent outil ludique pour expé­ri­men­ter les actions col­lec­tives contre l’extrême droite, contre ses idées et ses pra­tiques. Loin des men­songes véhi­cu­lés par l’extrême droite, il ne fait l’a­po­lo­gie d’au­cune action violente.