25 novembre, journée internationale de luttes contre les violences sexistes et sexuelles !

Marche vendredi 25 novembre,

Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles

Rdv à 18h devant le tribunal, place Jean Jaurès à Tours

Depuis 5 ans, la brèche ouverte par le mouvement #MeToo ne s’est jamais refermée.
Permettant aux femmes de sortir du silence, elles n’ont jamais été aussi nombreuses à prendre la parole et à porter plainte.

Pourtant, cette parole reste trop souvent remise en cause aussi bien dans la sphère publique que privé. Avant tout les instances censées
répondre à cette parole souffrent d’un manque criant de formation et de moyens.

5 ans après,

#MeToo reste à faire

Ainsi, depuis 2017, malgré une augmentation de 82% des violences sexuelles enregistrées par les forces de l’ordre (notamment les plaintes), les condamnations pour viol ne cessent de diminuer atteignant un record historiquement bas de moins de 800 condamnations en 2020.

Pourtant, 94 000 viols ou tentatives de viols sont évalués chaque année, soit un toutes les 6 minutes !
Luttons ensemble afin d’obtenir plus de moyens et une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.

Rejoignez-nous, le 25 novembre, à 18h, devant le tribunal de Tours.

Le réseau 37 appelle également à rejoindre le rassemblement pour la journée du souvenir Trans le 20 novembre à 14h, Place Jean-Jaurès organisé par L’O.S.T. (Organisation de Solidarité Trans, membre du Réseau féministe 37) en hommage aux personnes trans assassinées ou suicidées.

 

Les Violences Sexuelles et Sexistes en  chiffres :

En France, 1 femme sur 3 est victime de violences conjugales.

Tous les 3 jours, 1 femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.

En 2021, 113 féminicides

En 2022, déjà 107 !

Seulement 0.6% des violeurs sont condamnés !

80% des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite

65% des victimes de féminicides avaient déjà saisi la police ou la justice.

Nous revendiquons !

L’État, la police, la justice sont coupables
d’entretenir l’impunité des agresseurs !

La fin des violences morales, médicales, psychologiques,
physiques, sexistes et sexuelles que subissent les femmes,
tous les jours.

L’écoute et la prise en compte des voix des milliers de
femmes victimes de la domination patriarcale et
réduites au silence

Des moyens (au moins 1 milliard d’euros) et la
formation des personnels (éducation, santé justice,
police) pour lutter efficacement contre les VSS.

La justice pour les victimes !

La fin de l’impunité pour les agresseurs.

 

Combattons le système patriarcal partout dès l’école maternelle, dans les médias, dans l’espace public, dans les institutions, au travail et à la maison !